James Bulger, âgé de seulement deux ans, se promenait au centre commercial avec sa mère, Denise Bulger, à Bootle (tout près de Liverpool), en Angleterre. Quand, vers 16 heures, elle a négligé son fils en prenant son portefeuille pour payer les achats.
Puis Robert Thompson et Jon Venables ont abordé James Bulger, l’ont pris par la main et l’ont conduit hors du centre commercial. Ils ont marché un peu dans la ville, environ 4 kilomètres. Pendant la promenade, ils ont agressé James sporadiquement.
Plusieurs témoins ont vu les trois marcher dans les rues. James pleurait beaucoup, mais lorsque quelqu’un s’approchait, les kidnappeurs inventaient une excuse, comme le fait d’être frères ou de l’avoir trouvé perdu dans la rue et de le conduire au commissariat.
Après avoir marché un peu dans la ville, il a été emmené dans une région près d’un cimetière, où il a été battu avec une barre de fer et des briques, en plus de recevoir des coups de pied et des coups. Les criminels ont également jeté de la peinture bleu turquoise sur son visage, qu’ils avaient volée le même jour, et lui ont mis des piles dans la bouche et l’anus.
Il a subi 10 fractures du crâne à cause de la barre de fer qui a frappé sa tête. Le médecin légiste du cas a déclaré que James Bulger avait subi tellement de blessures (42 au total) qu’aucune ne pouvait être considérée comme un coup fatal.
Les deux criminels ont ensuite placé James, déjà mort, sur les rails du chemin de fer, dans l’espoir qu’un train le frappe et fasse de sa mort un accident. Son corps a ensuite été coupé en deux par un train qui est passé peu après.
Son corps mutilé et complètement défiguré a été retrouvé deux jours après son enlèvement, sur la voie ferrée de la région. La police n’a eu aucune difficulté à trouver les assassins ni à prouver leur participation au crime, car les caméras de sécurité ont capturé l’action, en plus du test ADN effectué sur les vêtements des personnes impliquées et comparés à la victime.
Les criminels manquaient l’école au moment du crime, ce qu’ils faisaient régulièrement. Avant de kidnapper James, ils avaient déjà volé quelques magasins et, comme l’un d’eux l’a révélé, ce jour-là, ils prévoyaient de kidnapper et de faire du mal à un enfant. Le choix de la victime a été totalement aléatoire.
Le jugement
Pendant un procès en novembre de cette même année, Venables et Thompson ont été reconnus coupables des crimes d’enlèvement, de torture et de meurtre de James Bulger. Le procès a eu lieu alors que les deux coupables avaient déjà 11 ans.
Ils ont purgé leur peine dans un centre de détention pour mineurs jusqu’à leur mise en liberté conditionnelle à l’âge de 18 ans, en 2001. Mais l’un d’entre eux a recommencé à commettre des crimes.
De plus, lorsqu’ils ont atteint l’âge de 21 ans, ils ont obtenu de nouvelles identités et le droit de vivre anonymement pour le reste de leur vie. Les parents des criminels ont également obtenu le même droit et vivent également anonymement.
Jon Venables et son historique criminel
Depuis sa libération conditionnelle en 2001, son identité a changé deux fois, d’abord parce qu’il a délibérément divulgué son vrai nom à ses amis en disant qu’il était un meurtrier condamné ; puis une autre fois parce que son nouveau nom a été révélé au public.
Quelques années après sa libération conditionnelle, Venables a été arrêté pour bagarre en état d’ébriété et possession de cocaïne.
La justice a recommandé sa libération à plusieurs reprises. Cependant, en 2017, il a de nouveau été arrêté pour possession d’images d’abus d’enfants et condamné à 40 mois de prison en février 2018, près de 25 ans après le meurtre de James Bulger.
Actuellement, Jon Venables est en liberté et utilise une autre identité, ce qui empêche les autres de l’identifier et facilite ainsi ses nouvelles victimes.
Que s’est-il passé avec Robert Thompson ?
Les enquêteurs qui ont interrogé Thompson ont suggéré qu’il était le meneur de l’attaque, incitant Venables à y participer. En 2010, il a été rapporté qu’il était dans une relation à long terme avec un homme qui connaît sa véritable identité.
Tout comme Jon Venables, la nouvelle identité de Robert Thompson est protégée par la « justice », et toute personne découvrant ou tentant de divulguer son vrai nom, ou simplement recherchant son adresse, peut être condamnée à une peine de prison.
La « justice » anglaise protège excessivement les meurtriers au détriment des victimes, de leurs familles et de la société tout entière, qui devient otage des criminels.
Apparemment, il n’a pas récidivé depuis sa libération, mais cette information manque de fiabilité car la « justice » anglaise protège excessivement les psychopathes, rendant l’enquête difficile.
Raisons de l’impunité
L’impunité de la part des législateurs est souvent due à leur propre désir de commettre de tels crimes, mais par manque de courage, ils voient chez le délinquant une possibilité de se réaliser, ainsi qu’une empathie qui les relie, ce qui se traduit par des peines légères pour un retour rapide dans les rues.
La société compte beaucoup plus de psychopathes que ce que les gens pensent. Et dans ce cas, les législateurs ont réussi dans leur volonté, car au moins l’un des psychopathes continue à nuire à la société.